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Financement des coopératives – 2

Forum d’échanges des coopératives d’habitations participatives : 2ème rencontre sur le financement
Jeudi 16 juin 2011
19h30 à la Maison des Association
Salle Zazie Sadou.

Nous accueillerons les intervenants suivants:

Monsieur Francesco Perella de l’Office du logement (OLO)
Monsieur Roger Dubuis de l’Association Suisse pour l’Habitat (ASH)
Monsieur Dominique Roten de la Banque Alternative Suisse (BAS)
Entrée libre

Réseau Ecobâtir: coopératives, autogestion, participation, vivre ensemble

Une rencontre du RÉSEAU écobâtir organisée à Genève propose un débat sur les coopératives d’habitation, ou plus généralement sur l’habitat groupé, et son corollaire politique du « vivre ensemble ».

L’angle de vue proposé n’est cependant pas uniquement de décortiquer le fonctionnement politique et juridique permettant à cette forme d’habitation anti-spéculative de se développer et d’atteindre près de 8 % du logement en Suisse. Il s’agira également d’explorer les conditions de genèse d’un lieu de vie collective à la gestion participative et autogérée, ou comment construire un bâtiment, ou ce qui s’y vit, en tenant compte de l’individualité de chacun-e.

La question abordée à l’échelle de l’habitat collectif renvoie de facto à des questions sociétales de plus grande ampleur, celle du quartier, de la ville, du territoire….

Quelles sont les paramètres déterminants à la construction d’une société, ou micro-société, participative et conviviale ?

Quels sont les outils permettant de construire et de se construire de manière collective et respectueuse de l’avis de tous-tes ?

Comment organiser la gouvernance au sein d’un groupe avec les partenaires professionnels ?

Comment articuler la contribution des futur-e-s habitant-e-s au travail des professionnel-le-s dans un projet d’autoconstruction/autopromotion ?

Du 10 au 13 juin 2011 à Genève (Loëx)

Plus d’informations: http://reseau-ecobatir.org/la_prochaine/articles/invitation-aux-rencontres-de-printemps-2011.html

« Ma coopérative mode d’emploi »: explications sur le financement (Journal de l’ASH 2004)

En 2004 l'ASH (Association Suisse pour l'Habitat qui est en fait l'association faîtière des maîtres d'ouvrage d'utilité publique, coopératives et fondations) a publié dans son journal un article intitulé "Ma coopérative mode d'emploi" .

Cet article explique le b-a-ba de la création d'une coopérative et donne notamment des informations intéressantes sur le financement du projet, de manière simple et clair. Une lecture très recommandée!

À noter que l'article parle aussi de la coopérative Inti, dont le chantier venait de démarrer à l'époque et qui a fait un travail de pionnier remarquable à Genève.

Une maison en paille à Lausanne

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ÉCOLOGIE Mardi24 mai 2011

Lausanne se rêve sur la paille

PAR MATHIEU SIGNORELL
La première botte d’une maison de paille a été posée lundi. Elle abritera l’administration

Ce n’est pas le conte des trois petits cochons qui a inspiré la Ville de Lausanne pour construire une maison en paille, dont la première botte a été posée lundi. Mais c’est bel et bien l’expérience illégale du collectif «Straw d’la balle» qui avait érigé une maison du même type en 2007 à la promenade de la Solitude. Elle avait terminé en cendres. Un incendie accidentel, selon la justice.

Le projet de la Ville de Lausanne coûtera près de 1,8 million de francs. D’où vient la paille? De l’un des champs que la Ville possède. Et le bois pour la charpente? De l’une des forêts de la commune. Après les moutons utilisés pour faucher certains prés très pentus au centre-ville, la municipalité de Lausanne mise à nouveau sur le développement durable «atypique», selon ses mots. Mais il n’est pas prévu de construire un autre édifice à ce stade.

Sur deux niveaux, la maison abritera dès novembre le Service des parcs et promenades. Elle se situera vers le quartier de la Bourdonnette, à deux pas de l’Université et du cimetière de Montoie. Il faudra environ 100 bottes en forme de grosses briques pour former un mur épais de 80 centimètres. Chaque mètre cube pèse près de 200 kilos. Le tout selon des normes de sécurité très strictes.

Lausanne se félicite d’être la première collectivité publique en Suisse qui construise un tel édifice. Après l’incendie de la maison construite par «Straw d’la balle», «notre idée était qu’une construction en paille était impossible», souligne Jean-Christophe Bourquin, conseiller municipal socialiste à la tête de la Sécurité sociale et de l’environnement. La municipalité s’était fermement opposée à cette maison construite sans normes de sécurité, et de surcroît dans un parc. «Mais ce collectif a démontré qu’un tel projet était possible, en respectant les normes de sécurité néanmoins, ajoute l’élu. Nous n’aurions jamais eu cette idée sans cet épisode.»

Baptisé «ECO 46», le projet est réalisé en partenariat avec le «Collectif d’architecture participative + écologique» (CArPE). Recouverte d’un pisé, la maison devrait rester sur pied durant une centaine d’années. Il a fallu faucher 11 hectares de blé pour 45 tonnes de paille. Avec les épis de blé issus de la même fauche, les boulangers pourront produire 65 000 kilos de pain. Selon le collectif CArPE, cela représente la consommation de 20 personnes durant 20 ans.

A l’étranger, d’autres collectivités ont déjà construit avec de la paille. Comme par exemple une église de plus de 100 ans dans l’Etat américain du Nebraska. Ou une école dans la région Rhône-Alpes en France.

Les privés sont également séduits – comme aux Etats-Unis où en compte 2000. En revanche, les maisons de paille ne poussent pas comme des champignons en Suisse. «On en compte une dizaine en Suisse romande, et une trentaine en Suisse alémanique», note Elsa Cauderay, l’une des architectes du CArPE. Toutes sont des villas d’habitation, parfois mitoyennes. Un grand nombre sont l’œuvre de l’architecte Werner Schmidt.

Mais il est tout à fait possible de construire une maison avec d’autres végétaux: le bois, bien sûr, mais aussi le foin ou le chanvre, selon Bernard Kuhn, de la société «Eco-Logis». «En comparaison avec une maison classique, la paille est un bon produit au niveau des énergies grises, c’est-à-dire ce qu’il faut pour la construction, l’utilisation et la destruction d’un bâtiment.» Pour lui, c’est une question d’éthique, mais aussi de bien-être, de confort: «La température et l’humidité y sont régulières.» Le prix d’une construction en paille est à peu près le même que celui d’un édifice identique en béton, mais la paille a un bien meil leur rendement énergétique.

L’expérience lausannoise sert aussi à promouvoir cette architecture. «Beaucoup de gens ont des idées préconçues sur les maisons de paille: rustiques, vieilles, risquées», ajoute Elsa Cauderay. «Mais il est possible de construire dans un courant d’architecture moderne.» Le chantier sert aussi de formation pour plusieurs entreprises de la région, et des visites sont prévues.

Soirée financement des coopératives

Le Forum des coopératives d’habitation participatives du Groupement des coopératives d’habitation genevoise (GCHG) organise deux soirées sur le financement des coopératives d’habitation participatives.

La première soirée aura lieu le mardi 10 mai à 19h30 à la Maison des Associations (15, rue des Savoises) à la salle René Dumont (sous-sol).
Elle sera consacrée au cycle de financement des coopératives (depuis la fondation de la coopérative jusqu’à la construction d’un immeuble) ainsi qu’au plan financier (principes et fonctionement de cet outil primordial).

La deuxième soirée aura lieu le mardi 31 mai et sera consacrée aux financeurs et aux soutiens publics (le programme détaillé parviendra ultérieurement).

Prêts hypothécaires: taux fixe, taux variable, indexés, frais financiers, etc.

Le document "Précis à l’usage des futurs propriétaires" explique de manière auss clair que possible les différents type de prêts hypothécaires et fourni bon nombres d'informations précieuses sur les frais, etc., 

Il est destiné normalement aux futurs propriétaires individuels, mais la plupart des informations s'applique aussi dans le cas d'une coopérative (qui est le propriétaire et l'emprunteur).

Le document est publié par Suisse-Hypothèque, une entreprise spécialisée dans le conseil en financement immobilier, trouvée en googlant.

L’espace urbain entre vides et pleins

GCHG, Plateforme d’échanges des coopératives participatives

Lla coopérative Voisinage propose aux membres des coopératives de la plateforme:

Visite de sensibilisation produite et guidée par Christian von Düring, architecte et fondateur de la

Maison de l’Architecture de Genève:

L’Espace urbain entre vides et pleins

Samedi 16 avril de 13 :30 à 17 :30 h, y compris petite pause pour le thé !

Rendez-vous à la fontaine de l’Escalade en bas de la rue de la Cité

Contribution individuelle 30 francs

La visite se fera à pied et en bus. Elle débutera donc en bas de la vieille ville dans le tissu moyenâgeux et se terminera à la Gradelle après passage notamment à la rue Lefort, à la Terrassière, aux Six Tours des Eaux-Vives et aux squares Montchoisy.

Le plus souvent, nous parlons des bâtiments et des ensembles bâtis en considérant les pleins ; leur rapport au site, leur traitement plastique, leur construction, ou encore leur usage.

Dans cette visite, nous vous proposons le contraire : partir à la découverte de l’espace libre. Ou, plus exactement, des espaces libres : des rues, ruelles, avenues, promenades, places, cours intérieures, squares et autres jardins ou parcs urbains. Le tout étant considéré comme un maillage cohérent établi en étroite relation avec le bâti qui l’entoure. En effet, les vides constituent, pour ainsi dire, le prolongement naturel des pleins qui s’articulent de manière plus ou moins pertinente.

Nous vous prions de vous annoncer avant le 9 avril à pourlacoop(at)romandie.com .Limitation à 25 personnes.

Ecomatériaux: un dossier de la revue durable

{jcomments on}Le dossier du numéro de l’été 2009 de LaRevueDurable est consacré aux Ecomatériaux. Voilà le texte introductif présenté sur son site:

Construire et rénover : les écomatériaux débordent d’atouts

Bois, pierre naturelle, paille, chanvre, ouate de cellulose et métisse : parmi d’autres, ces écomatériaux constituent une piste hautement prometteuse pour changer la face du monde de la construction. Ils signifient moins d’énergie – dite grise – et plus d’emplois, moins d’émissions de gaz à effet de serre et des métiers plus sains, moins d’édifices standardisés et une profession plus riche, créative, souvent héritière de savoir-faire régionaux. Les écomatériaux contribuent à réconcilier l’espace bâti avec la biosphère, l’espèce humaine avec son milieu de vie.

Ce trente-quatrième dossier de LaRevueDurable s’intéresse beaucoup aux isolants thermiques d’origine végétale à faible énergie grise. Il montre qu’il est possible de les utiliser dans des édifices de plusieurs étages, y compris dans des bâtiments publics, par exemple des écoles, d’assurer ces bâtiments en bonne et due forme, d’étoffer les formations qui banalisent leur usage, de fédérer les artisans, de structurer les filières pour faire baisser les coûts et de promouvoir ainsi un environnement construit plus écologique, durable et solidaire.