Archives de catégorie : Actualités de nos partenaires et événements

Congrès 2010 de l’association Eco-Bau consacré à l’énergie grise

eco-bau est une plate-forme commune des offices et services de construction de la Confédération, des cantons et des villes, qui comprend des recommandations sur la construction durable, de la planification à la gestion des bâtiments et installations. Elle centre ses activités sur la mise au point d’instruments pour la planification de constructions durables.

Son congrès 2010 est consacrée au thème de l’énergie grise. Dans le bilan énergétique global d’un bâtiment, l’énergie grise prend une importance de plus en plus grande. Comment concevoir un concept efficace du point de vue de l’énergie grise? Comment établir le bilan de l’énergie grise d’un bâtiment? Ces questions et d’autres encore seront approfondies à l’occasion de ce congrès eco-bau, lequel aura lieu pour la première fois en français et allemand.

La conférence aura lieu à Fribourg le 4 de février de 2010 (Bilingue). Programme détaillé et Inscription.

Une émission de Temps Présent sur les relations de voisinage

Une émission de Temps Présent du 12 novembre 2009 concernant les problématiques de voisinage: http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=11381523


Voisin, je te haime

Solidaire ou indifférent, discret ou intrusif, ami ou ennemi, le voisin est partout et tout à la fois. Rarement on le choisit, jamais on n’y échappe. Régulièrement, il empoisonne la vie. De victime à bourreau, il n’y a souvent qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. Temps Présent fait l’état des liens entre voisins. Alors, voisin je t’aime ou voisin, je te hais ?

Qui ne s’est jamais plaint de son voisin ? Petits agacements quotidiens, reproches cachés ou hostilités déclarées, le voisin est souvent la source de toutes les récriminations. La guerre entre voisins encombre les régies, les commissariats, les tribunaux mais, surtout, elle empoisonne les vies. Personne n’est épargné : toutes les catégories sociales et tous les milieux sont touchés, à la ville comme aux champs. En milieu urbain, le bruit vient en tête des querelles entre voisin. Des murs trop étroits, des intimités qui se chevauchent, jusqu’à devenir insupportables.
D’un côté, il y a les persécuteurs, qui n’osent plus vivre normalement par peur de déranger leur voisin, de l’autre, les persécutés, qui ne peuvent plus dormir tranquillement sans être réveillé par un voisin. L’angoisse d’être atteint dans sa liberté vaut aussi à la campagne, en particulier entre ceux qui travaillent la terre et les autres. De victime à bourreau, il n’y a qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. «Les conflits de voisinage peuvent naître et aller très loin, sans même n’avoir jamais rencontré son voisin» explique Luca Pattaroni, sociologue. Face à ce constat, autorités, architectes et médiateurs spécialisés tentent de trouver des moyens de rétablir les contacts. Certains décident même de choisir leur voisin. Arpentant les immeubles et les jardins, Temps Présent a récolté des témoignages de chaque côté de la cloison. Un état des liens entre voisins qui en dit long sur notre rapport à l’autre, à la propriété, à la liberté.

 

Le Temps – Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

RÉGIONS : Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

Date de parution: Mercredi 10 décembre 2008
Auteur: Laurent Caspary

VAUD. Le plan qui prévoit la destruction du stade olympique de la Pontaise pour y bâtir à la place un écoquartier est contesté par un comité citoyen qui a effectué sa propre démarche participative au nez et à la barbe des autorités.

Ils viennent de différents milieux, sont actifs dans des associations de quartier, sont architectes, électricien, élus locaux, retraités. Le profil de leur groupe n’est pas très éloigné de celui qui vient de renvoyer le projet de Musée des beaux-arts à Bellerive à des jours meilleurs en lançant le référendum victorieux du 30 novembre dernier. La Municipalité de Lausanne pourrait bien ainsi se mordre les doigts de n’avoir pas su trouver un consensus dans le cadre de son vaste projet intitulé «Métamorphose».

Rappel: le projet prévoit la démolition du stade de la Pontaise, sa reconstruction au sud – ainsi qu’une piscine olympique et un boulodrome -, et la construction d’un stade d’athlétisme et d’une salle omnisports sur le plateau de la Blécherette. A la place du vénérable stade olympique de la Pontaise, la commune mise sur l’établissement d’un écoquartier de 2000 logements. Autant dire un bouleversement majeur pour une ville de la taille de Lausanne – 130 000 habitants.

Zone dévolue au sport
Dans les quartiers du nord, on a toutefois sursauté lorsque le projet a été dévoilé. Cette zone est depuis toujours dévolue au sport et à l’habitation et ses habitants n’ont pas goûté les intentions de la Municipalité de leur retirer les stades de football et d’athlétisme (ce dernier était prévu initialement au sud), même si subsistaient des infrastructures dévolues au sport populaire, des terrains de football notamment. Furieux d’entendre le syndic de Lausanne, Daniel Brélaz, dire que la destruction de la Pontaise était «non négociable», un comité lance une initiative populaire pour réclamer «deux stades au nord». Celle-ci a abouti en août dernier. Fin octobre, la municipalité leur a formellement et vainement demandé le retrait de cette initiative contre la garantie que le stade d’athlétisme serait bâti dans leur quartier. Hier, les initiants ont présenté leur «métamorphose autrement». «Nous ne sommes pas opposés aux objectifs de Métamorphose, dit Jacqueline Audemars, présidente du comité d’initiative. Mais nous souhaitons prouver qu’il est possible de proposer autre chose tout en gardant les mêmes objectifs.» Pour ce faire, le comité d’initiative a mandaté un collectif d’architectes et d’urbanistes.

Ce dernier a entamé une démarche participative en rencontrant plus d’une trentaine d’associations de quartier. «Nous nous sommes confrontés à des gens qui avaient très envie de s’engager sur le développement de leur ville», dit l’architecte Blaise Sahy.

Dans les grandes lignes, le collectif d’architectes propose un projet «non définitif», qui prévoit la création de quatre nouveaux quartiers durables plus petits et, surtout, répartis entre les zones sud et nord de la ville ainsi que l’aménagement d’un nouveau parc public à la Blécherette. Pour le nord, le stade la Pontaise doit subsister, estiment les auteurs de l’étude. Si toutefois ce dernier point devait se révéler impossible, les initiants demandent alors la reconstruction d’un stade mixte (foot-athlétisme) sur le plateau de la Blécherette.
Vote l’année prochaine

Pratiquement, initiants et municipalité devraient donc en découdre devant les urnes dans le courant de l’année prochaine. Ce sera sans doute le projet Métamorphose officiel, face à l’initiative qui demande le maintien des deux stades au nord.

Sur le fond, les initiants donnent une véritable leçon de démarche participative aux autorités lausannoises en sondant, parfois à plusieurs reprises, les associations du quartier concerné par Métamorphose. La Municipalité de Lausanne ne manque pourtant jamais une occasion de vanter la démarche participative qu’elle a mise en place… après avoir présenté son projet.

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