Archives de catégorie : Actualités

Soirée financement des coopératives

Le Forum des coopératives d’habitation participatives du Groupement des coopératives d’habitation genevoise (GCHG) organise deux soirées sur le financement des coopératives d’habitation participatives.

La première soirée aura lieu le mardi 10 mai à 19h30 à la Maison des Associations (15, rue des Savoises) à la salle René Dumont (sous-sol).
Elle sera consacrée au cycle de financement des coopératives (depuis la fondation de la coopérative jusqu’à la construction d’un immeuble) ainsi qu’au plan financier (principes et fonctionement de cet outil primordial).

La deuxième soirée aura lieu le mardi 31 mai et sera consacrée aux financeurs et aux soutiens publics (le programme détaillé parviendra ultérieurement).

L’espace urbain entre vides et pleins

GCHG, Plateforme d’échanges des coopératives participatives

Lla coopérative Voisinage propose aux membres des coopératives de la plateforme:

Visite de sensibilisation produite et guidée par Christian von Düring, architecte et fondateur de la

Maison de l’Architecture de Genève:

L’Espace urbain entre vides et pleins

Samedi 16 avril de 13 :30 à 17 :30 h, y compris petite pause pour le thé !

Rendez-vous à la fontaine de l’Escalade en bas de la rue de la Cité

Contribution individuelle 30 francs

La visite se fera à pied et en bus. Elle débutera donc en bas de la vieille ville dans le tissu moyenâgeux et se terminera à la Gradelle après passage notamment à la rue Lefort, à la Terrassière, aux Six Tours des Eaux-Vives et aux squares Montchoisy.

Le plus souvent, nous parlons des bâtiments et des ensembles bâtis en considérant les pleins ; leur rapport au site, leur traitement plastique, leur construction, ou encore leur usage.

Dans cette visite, nous vous proposons le contraire : partir à la découverte de l’espace libre. Ou, plus exactement, des espaces libres : des rues, ruelles, avenues, promenades, places, cours intérieures, squares et autres jardins ou parcs urbains. Le tout étant considéré comme un maillage cohérent établi en étroite relation avec le bâti qui l’entoure. En effet, les vides constituent, pour ainsi dire, le prolongement naturel des pleins qui s’articulent de manière plus ou moins pertinente.

Nous vous prions de vous annoncer avant le 9 avril à pourlacoop(at)romandie.com .Limitation à 25 personnes.

Nouvel immeuble construit selon les normes Minergies® P et Minergie® ECO à Genève

Compte-rendu de notre visite du 5 décembre 2009 à l’occasion des portes ouvertes.
Le 12, rue des Pavillons, se trouve au coeur de la ville entre la plaine de Plainpalais et Uni-mail. L’immeuble est propriétaire de la Cigüe, une coopérative de logement pour personnes en formation. Le nouvel immeuble s’est fait sa place entre 2 immeubles ce qui n’a pas simplifié sa construction. L’optimisation de l’espace a été un réel défi et le résultat est plutôt concluant, car l’immeuble abrite 40 chambres pour étudiants à un prix défiant toute concurrence, environ 350 francs par mois, charges comprises.

Première approche, son architecture est originale. L’extérieur est une façade de couleur orangée parsemée aléatoirement de grandes fenêtres. L’entrée de l’immeuble n’est pas encore terminée. A l’intérieur par contre, il ne reste plus que les finitions. Premier constat : le béton est apparent autant sur les murs qu’au plafond. L’architecte de face à face en charge du projet, nous délivre son secret. Le béton est une matière qui emmagasine la chaleur et la restitue, raison pour laquelle il a été décidé de le laisser apparent. Nous faisons ensuite un peu mieux la connaissance de M. Stéphane Nydegger, architecte HES de Face à Face, qui nous propose une visite commentée. Quelle chance on en attendait pas autant ! La visite guidée avec un professionnel a été très intéressante pour nous, ainsi nous avons obtenu de nombreuses réponses aux questions que l’on se posait.

Petite description architecturale :
Au rez se trouve deux arcades commerciales, une à gauche et une à droite de l’entrée. Au fond un ascenseur. L’escalier qui mène aux étages supérieurs est construits du côté de la porte d’entrée, le hall d’entrée est spacieux.
Dans les étages : Nous montons directement au deuxième étage, où nous trouvons quatre appartements, deux à gauche et deux à droite du palier. Chaque appartement a sa salle de séjour et cuisine à l’étage. Ensuite deux appartements ont un escalier qui descend au premier, où se situent la salle de bain, les toilettes et les chambres à coucher pour étudiants. Les deux autres appartements ont un escalier qui monte au troisième où se situent à nouveau la salle de bain, les toilettes et les chambres à coucher pour étudiants. Cette même structure est reportée trois étages plus haut, avec un palier commun au 5ème étage. L’immeuble comporte six étages et un total de huit appartements de quatre ou six chambres en duplex.
Au sous-sol : Une grande salle commune, qui fait la moitié de la surface de l’immeuble ainsi qu’une buanderie commune et un abri anti-atomique.

L’immeuble, a été pensé et construit selon les normes Minergie® P. La structure principale est en béton et en bois. La façade est autoportante, c’est-à-dire qu’elle est plaquée sur l’immeuble sans dépendre des fondations. La couche la plus externe du bâtiment est en Eternit, sorte de contreplaqué non-amianté. Au niveau énergétique, le bâtiment est chauffé avec une chaudière à pellets de bois de la même taille que celle que l’on pourrait trouver dans une villa. Ce qui a été possible grâce à sa très bonne isolation. Les vitres sont en triple vitrage et la manivelle pour descendre le store est située à l’extérieur. L’aération est garantie sans nécessité d’ouvrir les fenêtres grâce au système du double-flux.

L’immeuble respecte aussi les exigences de Minergie® ECO. Les appareils électroménagers sont de classe A minimum (frigo, cuisinière). Les peintures utilisées sont diluables à l’eau et ne nuisent pas à l’environnement.
A la fin de la visite, petit détour vers la tireuse à bière à la santé des futurs bienheureux éco-locataires !

Congrès 2010 de l’association Eco-Bau consacré à l’énergie grise

eco-bau est une plate-forme commune des offices et services de construction de la Confédération, des cantons et des villes, qui comprend des recommandations sur la construction durable, de la planification à la gestion des bâtiments et installations. Elle centre ses activités sur la mise au point d’instruments pour la planification de constructions durables.

Son congrès 2010 est consacrée au thème de l’énergie grise. Dans le bilan énergétique global d’un bâtiment, l’énergie grise prend une importance de plus en plus grande. Comment concevoir un concept efficace du point de vue de l’énergie grise? Comment établir le bilan de l’énergie grise d’un bâtiment? Ces questions et d’autres encore seront approfondies à l’occasion de ce congrès eco-bau, lequel aura lieu pour la première fois en français et allemand.

La conférence aura lieu à Fribourg le 4 de février de 2010 (Bilingue). Programme détaillé et Inscription.

Une émission de Temps Présent sur les relations de voisinage

Une émission de Temps Présent du 12 novembre 2009 concernant les problématiques de voisinage: http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=11381523


Voisin, je te haime

Solidaire ou indifférent, discret ou intrusif, ami ou ennemi, le voisin est partout et tout à la fois. Rarement on le choisit, jamais on n’y échappe. Régulièrement, il empoisonne la vie. De victime à bourreau, il n’y a souvent qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. Temps Présent fait l’état des liens entre voisins. Alors, voisin je t’aime ou voisin, je te hais ?

Qui ne s’est jamais plaint de son voisin ? Petits agacements quotidiens, reproches cachés ou hostilités déclarées, le voisin est souvent la source de toutes les récriminations. La guerre entre voisins encombre les régies, les commissariats, les tribunaux mais, surtout, elle empoisonne les vies. Personne n’est épargné : toutes les catégories sociales et tous les milieux sont touchés, à la ville comme aux champs. En milieu urbain, le bruit vient en tête des querelles entre voisin. Des murs trop étroits, des intimités qui se chevauchent, jusqu’à devenir insupportables.
D’un côté, il y a les persécuteurs, qui n’osent plus vivre normalement par peur de déranger leur voisin, de l’autre, les persécutés, qui ne peuvent plus dormir tranquillement sans être réveillé par un voisin. L’angoisse d’être atteint dans sa liberté vaut aussi à la campagne, en particulier entre ceux qui travaillent la terre et les autres. De victime à bourreau, il n’y a qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. «Les conflits de voisinage peuvent naître et aller très loin, sans même n’avoir jamais rencontré son voisin» explique Luca Pattaroni, sociologue. Face à ce constat, autorités, architectes et médiateurs spécialisés tentent de trouver des moyens de rétablir les contacts. Certains décident même de choisir leur voisin. Arpentant les immeubles et les jardins, Temps Présent a récolté des témoignages de chaque côté de la cloison. Un état des liens entre voisins qui en dit long sur notre rapport à l’autre, à la propriété, à la liberté.

 

Le Temps – Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

RÉGIONS : Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

Date de parution: Mercredi 10 décembre 2008
Auteur: Laurent Caspary

VAUD. Le plan qui prévoit la destruction du stade olympique de la Pontaise pour y bâtir à la place un écoquartier est contesté par un comité citoyen qui a effectué sa propre démarche participative au nez et à la barbe des autorités.

Ils viennent de différents milieux, sont actifs dans des associations de quartier, sont architectes, électricien, élus locaux, retraités. Le profil de leur groupe n’est pas très éloigné de celui qui vient de renvoyer le projet de Musée des beaux-arts à Bellerive à des jours meilleurs en lançant le référendum victorieux du 30 novembre dernier. La Municipalité de Lausanne pourrait bien ainsi se mordre les doigts de n’avoir pas su trouver un consensus dans le cadre de son vaste projet intitulé «Métamorphose».

Rappel: le projet prévoit la démolition du stade de la Pontaise, sa reconstruction au sud – ainsi qu’une piscine olympique et un boulodrome -, et la construction d’un stade d’athlétisme et d’une salle omnisports sur le plateau de la Blécherette. A la place du vénérable stade olympique de la Pontaise, la commune mise sur l’établissement d’un écoquartier de 2000 logements. Autant dire un bouleversement majeur pour une ville de la taille de Lausanne – 130 000 habitants.

Zone dévolue au sport
Dans les quartiers du nord, on a toutefois sursauté lorsque le projet a été dévoilé. Cette zone est depuis toujours dévolue au sport et à l’habitation et ses habitants n’ont pas goûté les intentions de la Municipalité de leur retirer les stades de football et d’athlétisme (ce dernier était prévu initialement au sud), même si subsistaient des infrastructures dévolues au sport populaire, des terrains de football notamment. Furieux d’entendre le syndic de Lausanne, Daniel Brélaz, dire que la destruction de la Pontaise était «non négociable», un comité lance une initiative populaire pour réclamer «deux stades au nord». Celle-ci a abouti en août dernier. Fin octobre, la municipalité leur a formellement et vainement demandé le retrait de cette initiative contre la garantie que le stade d’athlétisme serait bâti dans leur quartier. Hier, les initiants ont présenté leur «métamorphose autrement». «Nous ne sommes pas opposés aux objectifs de Métamorphose, dit Jacqueline Audemars, présidente du comité d’initiative. Mais nous souhaitons prouver qu’il est possible de proposer autre chose tout en gardant les mêmes objectifs.» Pour ce faire, le comité d’initiative a mandaté un collectif d’architectes et d’urbanistes.

Ce dernier a entamé une démarche participative en rencontrant plus d’une trentaine d’associations de quartier. «Nous nous sommes confrontés à des gens qui avaient très envie de s’engager sur le développement de leur ville», dit l’architecte Blaise Sahy.

Dans les grandes lignes, le collectif d’architectes propose un projet «non définitif», qui prévoit la création de quatre nouveaux quartiers durables plus petits et, surtout, répartis entre les zones sud et nord de la ville ainsi que l’aménagement d’un nouveau parc public à la Blécherette. Pour le nord, le stade la Pontaise doit subsister, estiment les auteurs de l’étude. Si toutefois ce dernier point devait se révéler impossible, les initiants demandent alors la reconstruction d’un stade mixte (foot-athlétisme) sur le plateau de la Blécherette.
Vote l’année prochaine

Pratiquement, initiants et municipalité devraient donc en découdre devant les urnes dans le courant de l’année prochaine. Ce sera sans doute le projet Métamorphose officiel, face à l’initiative qui demande le maintien des deux stades au nord.

Sur le fond, les initiants donnent une véritable leçon de démarche participative aux autorités lausannoises en sondant, parfois à plusieurs reprises, les associations du quartier concerné par Métamorphose. La Municipalité de Lausanne ne manque pourtant jamais une occasion de vanter la démarche participative qu’elle a mise en place… après avoir présenté son projet.

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