Polygones ne souhaite pas se contenter d’avoir obtenu tous les labels Minergie. Nous voulons également, lors de la phase d’occupation de l’immeuble, commencée en 2017 et prévue pour durer (au moins) 99 ans, travailler à diminuer notre consommation d’énergie et limiter notre impact sur la planète comme prévu par notre charte.
Dans ce cadre, Polygones a commencé à étudier la consommation d’énergie calorifique de chauffage dans ses appartements, avec l’idée de comprendre comment se réparti la consomation en fonction des paramètres architecturaux, environnementaux, techniques et comportementaux. Le but est double: vérifier que l’immeuble en soit se comporte aussi bien que souhaité d’un point de vue technique (et si non: identifier les problèmes) et essayer de trouver des moyens de réduire la part de l’énergie dépensée par le chauffage qui est une part très importante de l’énergie totale dépensée en Suisse. Bien que l’énergie calorifique du quartier des Vergers soit particulièrement durable grâce à un concept innovant il convient tout de même de tenter d’en consommer le moins possible.
Une première phase a été de prévoir le monitoring du chauffage de manière détaillée au niveau de chaque appartement ou local lors des étapes de construction, notamment grâce à la technologie eSmart. Une deuxième phase a été la mise en place de la collecte des données sous une forme exploitable de manière algorithmique, ce qui s’est fait grâce à un mandat donné à l’Hepia.
La troisième phase est une première étude de ces données, pour (une partie de) l’hiver 2020-2021. Cette étude dynamique réalisée par Rafael Tiedra vise à mettre en évidence les relations entre température de consigne, température effective et consommation effective (par m3) dans les appartements. Les déviations par rapport à la moyenne seront ensuite étudiées en détail sous plusieurs angles dans les mois à venir. L’intérêt de la mise en place de ce système de traitement des données aujourd’hui est de pouvoir à l’avenir non seulement adapter ou compléter le modèle en fonction des avancées, mais également de pouvoir ajouter les données des hivers à venir pour affiner les résultats.
Il s’agit donc d’un sujet à suivre pour la coopérative Polygones.