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Nouvel immeuble construit selon les normes Minergies® P et Minergie® ECO à Genève

Compte-rendu de notre visite du 5 décembre 2009 à l’occasion des portes ouvertes.
Le 12, rue des Pavillons, se trouve au coeur de la ville entre la plaine de Plainpalais et Uni-mail. L’immeuble est propriétaire de la Cigüe, une coopérative de logement pour personnes en formation. Le nouvel immeuble s’est fait sa place entre 2 immeubles ce qui n’a pas simplifié sa construction. L’optimisation de l’espace a été un réel défi et le résultat est plutôt concluant, car l’immeuble abrite 40 chambres pour étudiants à un prix défiant toute concurrence, environ 350 francs par mois, charges comprises.

Première approche, son architecture est originale. L’extérieur est une façade de couleur orangée parsemée aléatoirement de grandes fenêtres. L’entrée de l’immeuble n’est pas encore terminée. A l’intérieur par contre, il ne reste plus que les finitions. Premier constat : le béton est apparent autant sur les murs qu’au plafond. L’architecte de face à face en charge du projet, nous délivre son secret. Le béton est une matière qui emmagasine la chaleur et la restitue, raison pour laquelle il a été décidé de le laisser apparent. Nous faisons ensuite un peu mieux la connaissance de M. Stéphane Nydegger, architecte HES de Face à Face, qui nous propose une visite commentée. Quelle chance on en attendait pas autant ! La visite guidée avec un professionnel a été très intéressante pour nous, ainsi nous avons obtenu de nombreuses réponses aux questions que l’on se posait.

Petite description architecturale :
Au rez se trouve deux arcades commerciales, une à gauche et une à droite de l’entrée. Au fond un ascenseur. L’escalier qui mène aux étages supérieurs est construits du côté de la porte d’entrée, le hall d’entrée est spacieux.
Dans les étages : Nous montons directement au deuxième étage, où nous trouvons quatre appartements, deux à gauche et deux à droite du palier. Chaque appartement a sa salle de séjour et cuisine à l’étage. Ensuite deux appartements ont un escalier qui descend au premier, où se situent la salle de bain, les toilettes et les chambres à coucher pour étudiants. Les deux autres appartements ont un escalier qui monte au troisième où se situent à nouveau la salle de bain, les toilettes et les chambres à coucher pour étudiants. Cette même structure est reportée trois étages plus haut, avec un palier commun au 5ème étage. L’immeuble comporte six étages et un total de huit appartements de quatre ou six chambres en duplex.
Au sous-sol : Une grande salle commune, qui fait la moitié de la surface de l’immeuble ainsi qu’une buanderie commune et un abri anti-atomique.

L’immeuble, a été pensé et construit selon les normes Minergie® P. La structure principale est en béton et en bois. La façade est autoportante, c’est-à-dire qu’elle est plaquée sur l’immeuble sans dépendre des fondations. La couche la plus externe du bâtiment est en Eternit, sorte de contreplaqué non-amianté. Au niveau énergétique, le bâtiment est chauffé avec une chaudière à pellets de bois de la même taille que celle que l’on pourrait trouver dans une villa. Ce qui a été possible grâce à sa très bonne isolation. Les vitres sont en triple vitrage et la manivelle pour descendre le store est située à l’extérieur. L’aération est garantie sans nécessité d’ouvrir les fenêtres grâce au système du double-flux.

L’immeuble respecte aussi les exigences de Minergie® ECO. Les appareils électroménagers sont de classe A minimum (frigo, cuisinière). Les peintures utilisées sont diluables à l’eau et ne nuisent pas à l’environnement.
A la fin de la visite, petit détour vers la tireuse à bière à la santé des futurs bienheureux éco-locataires !

Projet de quartier intergénérationnel par la Coopérative Voisinage

Paru dans « Le Courrier » du 18 décembre 2009

Un concept de quartier solidaire récompensé

Un projet genevois de quartier solidaire a été primé à Paris lors de la première édition du concours intitulé «Vivre ensemble aujourd’hui et demain». Ce dernier a été lancé par le Ministère français du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville pour assurer la meilleure qualité de vie aux aînés. Le projet «Voisinants» a été mis sur pied par l’association genevoise EcoAttitude et par la Coopérative d’habitation Voisinage. Les deux groupes partenaires font partie des cinq lauréats et ont été primés dans la catégorie «L’idée innovante». Ils ont reçu leur prix des mains de Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée des aînés au Salon des maires à Paris. Le concept présenté est un projet de vie de quartier intergénérationnel initié par des seniors: vingt-cinq sociétaires veulent construire un ensemble d’une centaine de logements dans le canton, avec des espaces de travail et des commerces. Le but est de favoriser le maintien à domicile des aînés, qui bénéficient du soutien de leurs voisins, et de solliciter les forces vives des jeunes retraités. Les deux groupes ont ainsi su répondre aux attentes du jury en proposant une structure adaptée pour répondre aux enjeux du vieillissement de la population. CHE

 

Congrès 2010 de l’association Eco-Bau consacré à l’énergie grise

eco-bau est une plate-forme commune des offices et services de construction de la Confédération, des cantons et des villes, qui comprend des recommandations sur la construction durable, de la planification à la gestion des bâtiments et installations. Elle centre ses activités sur la mise au point d’instruments pour la planification de constructions durables.

Son congrès 2010 est consacrée au thème de l’énergie grise. Dans le bilan énergétique global d’un bâtiment, l’énergie grise prend une importance de plus en plus grande. Comment concevoir un concept efficace du point de vue de l’énergie grise? Comment établir le bilan de l’énergie grise d’un bâtiment? Ces questions et d’autres encore seront approfondies à l’occasion de ce congrès eco-bau, lequel aura lieu pour la première fois en français et allemand.

La conférence aura lieu à Fribourg le 4 de février de 2010 (Bilingue). Programme détaillé et Inscription.

Une émission de Temps Présent sur les relations de voisinage

Une émission de Temps Présent du 12 novembre 2009 concernant les problématiques de voisinage: http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370501&sid=11381523


Voisin, je te haime

Solidaire ou indifférent, discret ou intrusif, ami ou ennemi, le voisin est partout et tout à la fois. Rarement on le choisit, jamais on n’y échappe. Régulièrement, il empoisonne la vie. De victime à bourreau, il n’y a souvent qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. Temps Présent fait l’état des liens entre voisins. Alors, voisin je t’aime ou voisin, je te hais ?

Qui ne s’est jamais plaint de son voisin ? Petits agacements quotidiens, reproches cachés ou hostilités déclarées, le voisin est souvent la source de toutes les récriminations. La guerre entre voisins encombre les régies, les commissariats, les tribunaux mais, surtout, elle empoisonne les vies. Personne n’est épargné : toutes les catégories sociales et tous les milieux sont touchés, à la ville comme aux champs. En milieu urbain, le bruit vient en tête des querelles entre voisin. Des murs trop étroits, des intimités qui se chevauchent, jusqu’à devenir insupportables.
D’un côté, il y a les persécuteurs, qui n’osent plus vivre normalement par peur de déranger leur voisin, de l’autre, les persécutés, qui ne peuvent plus dormir tranquillement sans être réveillé par un voisin. L’angoisse d’être atteint dans sa liberté vaut aussi à la campagne, en particulier entre ceux qui travaillent la terre et les autres. De victime à bourreau, il n’y a qu’un pas. Le pas de la porte, qu’on a du mal à franchir. «Les conflits de voisinage peuvent naître et aller très loin, sans même n’avoir jamais rencontré son voisin» explique Luca Pattaroni, sociologue. Face à ce constat, autorités, architectes et médiateurs spécialisés tentent de trouver des moyens de rétablir les contacts. Certains décident même de choisir leur voisin. Arpentant les immeubles et les jardins, Temps Présent a récolté des témoignages de chaque côté de la cloison. Un état des liens entre voisins qui en dit long sur notre rapport à l’autre, à la propriété, à la liberté.

 

78 logements garantis sans émissions de CO2 à Genève

———- Mise à jour, Décembre 2009 ———-

Un article dans Campus, une publication de l'Université de Genève qui en assurera le suivi énergétique pendant deux ans.

———- Mise à jour, Juillet 2009 ———-

Un autre article de La Tribune sur le même sujet.

ERTE, le bureau d'ingénieurs derrière ce projet a déjà plusieurs réalisations très intéressantes à son actif dans la région genevoise. Plusieurs bâtiments très connus, mais dont on ignore parfois les propriétés énergétiques particulières: l'OMM, l'Arena, l'Eglise russe, etc. Allez faire un tour sur leur site.

———- Article original, Février 2009 ———-

En résumé, un projet immobilier à Satigny, avec 4 immeubles Minergie (56 logements à louer et 22 en PPE) recouverts de panneaux solaires, pas de véhicules en surface, plusieurs zones paysagères variées. Mais l'aspect le plus novateur de ce projet, c'est que 80% de l'énergie nécessaire sera apportée par les panneaux solaires (pompes à chaleur solaires, plus précisément) et que les 20% restants le seront par l'énergie électrique verte des SIG. Donc une énergie 100% propre!

A lire en détail: l'article du Temps.

Une alternative intéressante ?

 

 

Toits végétalisés – effet retardant: oui, effet purifiant: pas vraiment

On appelle « toiture végétalisée » un toit sur lequel diverses plantes ont été installées sur un substrat (terreau, terre légère) leur permettant de pousser.

Selon l’architecture et la pente du toit, les envies et les besoins, une couche plus ou moins importante de substrat (entre 2cm et 50cm) peut être utilisée, permettant simplement l’implantation de végétation rustique de type sédum (plante grasse très résistante)  pour un toit végétalisé extensif ou la création de véritables jardins suspendus (toits intensifs). C’est une technique utilisée traditionnellement dans certains pays nordique et qui peut avoir des applications en ville ou sur des immeubles isolés.

(l’image ci-dessus est  tirée du site de Toiture-Bio)

Outre les avantages esthétiques (et utilitaires en cas de petite culture) et le fait que cela peut ramener un peu de vert en ville, on entend souvent que les toits végétalisés présentent d’autres avantages comme : l’isolation supplémentaire, l’effet retardant sur l’écoulement de l’eau de pluie, et l’effet purificateur d’eau de pluie qui permettrait, selon certains, de directement utiliser l’eau s’écoulant du toit pour l’usage domestique… On mentionne également  un effet « climatique » si suffisamment de toits étaient végétalisés en ville : lors de forte chaleur en été, l’évaporation de l’eau par les plantes pourraient notablement refroidir l’air sec surchauffé par le sol goudronné et apporter un peu de fraîcheur.

L’effet isolant provient assez directement du fait de la couche supplémentaire de matériaux relativement aérés que constituent le terreau et les plantes, même s’il est difficilement quantifiable et contrôlable.

L’effet retardant et purifiant sur les eaux de pluie est par contre souvent présenté comme miraculeux mais sans véritablement fondement scientifique. 

Il y a cependant la possibilité de se référer à l’excellente étude menée par le Centre Scientifique et Technique de la Construction (CTSC) de Belgique. Ce dernier a publié une étude détaillée sur ces deux sujets. Les conclusions en sont que

  1. L’effet retardant est clairement mesurable : il permet d’éviter le pic de la quantité d’eau qui s’écoule des toits pendant les averses et sature les bouches d’évacuation, inondant les routes et potentiellement les alentours. L’eau est retenue par la végétation est s’écoule donc pendant plus longtemps, mais en petit à petit
  2. L’effet purifiant n’est par contre absolument pas démontré. Bien au contraire certains types de toit augmentent très significativement la quantité de polluant comme les bactéries et certains produits chimiques. La dureté de l’eau est également augmentée ce qui indique que l’eau s’enrichit et ne s’épure pas, et elle contient de la matière en suspension. L’étude conclut que cette eau ne peut absolument pas être utilisée pour des applications domestiques (lavage, ou rinçage des toilettes). Selon certaines normes elle serait même impropre à être rejetée dans les eaux naturelles de baignade ou de pêche.Le seul effet bénéfique est la neutralisation de l’acidité de l’eau de pluie.

Il convient donc d’être prudent et de se rappeller que « plus de vert » ne signifie pas forcément un bénéfice à tous les niveaux.

L’étude est habituellement disponible à l’achat parmis les excellents Dossiers du CSTC, mais le site Hydroplus la met a dispostion via le lien http://www.hydroplus.info/docs/info/Dossiers_CSTC.pdf

Le site Toiture-Bio propose des « micro-motte » de sédum biologique pour végétaliser facilement un toit ainsi que diverses informations. Une recherche sur internet donnera accès à de nombreuses sources d’informations supplémentaires.

 

Construire en bois: des liens

A lire dans « Environnement », la revue de l’Office Fédéral de l’Environnement, un dossier sur le bois: son exploitation en Suisse, des exemples de bâtiments (avec des bilans CO2 négatifs lors de la construction…), son utilisation comme source d’énergie, une présentation des espèces indigènes, etc.

Parmi les exemples de constructions, on remarquera les Green Offices à Givisiez (FR): un bâtiment administratif de 1873 m2, rez+2, en bois et Minergie-P-Eco. Ou alors, l’immeuble de la Borde construit à Lausanne par la coopérative Domus, qui est le premier bâtiment de sept étages en bois de Suisse.

A voir aussi, le site de la Cedotec, un organisme de promotion du bois pour la Suisse romande, et son argumentaire pour la construction en bois.

Polygones est attaché à l’inventivité et à l’innovation (voir la charte), et le Réseau national de compétences bois est une passerelle entre la recherche et l’industrie…

Aides financières du Service Cantonal de l’Énergie (ScanE)

Parmi les activités du Service Cantonal de l’Énergie (ScanE) on trouve l’octroi d’aides financières directes, indirectes, ou sous forme de mesures fiscales dans le but de déclencher « des projets d’utilisation rationnelle de l’énergie et d’énergies renouvelables ».

La construction aux standards Minergie, la création de réseaux pour la valorisation des rejets de chaleur, ou l’extension d’un réseau de chaleur à distance, sont, entre autre, autant de mesures innovantes passibles d’être subventionnées.

Polygones désirant construire selon la norme Minergie P Eco, et souhaitant dans la mesure du possible intégrer à son bâtiment un maximum d’innovations ou simplement de bonnes idées pour réduire son emprunte écologique, nulle doute que les possibilités d’aide apportées par le ScanE sauront nous intéresser.

Le conditions précises sont relativement complexes et se trouvent détaillée dans les Directives du ScanE du 30 septembre 2008 ou dans une présentation sur les Incitations financières dans le domaine de l’énergie du 31 octobre 2008.

À noter que le ScanE peut gratuitement faire une étude des subventions possible sur la base d’un projet ou d’un avant projet.

La page du classeur énergie contient encore bien d’autres infos, de nombreuses lectures en perspective. 

Le Temps – Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

RÉGIONS : Projet Métamorphose: Lausanne reçoit une leçon de démarche participative

Date de parution: Mercredi 10 décembre 2008
Auteur: Laurent Caspary

VAUD. Le plan qui prévoit la destruction du stade olympique de la Pontaise pour y bâtir à la place un écoquartier est contesté par un comité citoyen qui a effectué sa propre démarche participative au nez et à la barbe des autorités.

Ils viennent de différents milieux, sont actifs dans des associations de quartier, sont architectes, électricien, élus locaux, retraités. Le profil de leur groupe n’est pas très éloigné de celui qui vient de renvoyer le projet de Musée des beaux-arts à Bellerive à des jours meilleurs en lançant le référendum victorieux du 30 novembre dernier. La Municipalité de Lausanne pourrait bien ainsi se mordre les doigts de n’avoir pas su trouver un consensus dans le cadre de son vaste projet intitulé «Métamorphose».

Rappel: le projet prévoit la démolition du stade de la Pontaise, sa reconstruction au sud – ainsi qu’une piscine olympique et un boulodrome -, et la construction d’un stade d’athlétisme et d’une salle omnisports sur le plateau de la Blécherette. A la place du vénérable stade olympique de la Pontaise, la commune mise sur l’établissement d’un écoquartier de 2000 logements. Autant dire un bouleversement majeur pour une ville de la taille de Lausanne – 130 000 habitants.

Zone dévolue au sport
Dans les quartiers du nord, on a toutefois sursauté lorsque le projet a été dévoilé. Cette zone est depuis toujours dévolue au sport et à l’habitation et ses habitants n’ont pas goûté les intentions de la Municipalité de leur retirer les stades de football et d’athlétisme (ce dernier était prévu initialement au sud), même si subsistaient des infrastructures dévolues au sport populaire, des terrains de football notamment. Furieux d’entendre le syndic de Lausanne, Daniel Brélaz, dire que la destruction de la Pontaise était «non négociable», un comité lance une initiative populaire pour réclamer «deux stades au nord». Celle-ci a abouti en août dernier. Fin octobre, la municipalité leur a formellement et vainement demandé le retrait de cette initiative contre la garantie que le stade d’athlétisme serait bâti dans leur quartier. Hier, les initiants ont présenté leur «métamorphose autrement». «Nous ne sommes pas opposés aux objectifs de Métamorphose, dit Jacqueline Audemars, présidente du comité d’initiative. Mais nous souhaitons prouver qu’il est possible de proposer autre chose tout en gardant les mêmes objectifs.» Pour ce faire, le comité d’initiative a mandaté un collectif d’architectes et d’urbanistes.

Ce dernier a entamé une démarche participative en rencontrant plus d’une trentaine d’associations de quartier. «Nous nous sommes confrontés à des gens qui avaient très envie de s’engager sur le développement de leur ville», dit l’architecte Blaise Sahy.

Dans les grandes lignes, le collectif d’architectes propose un projet «non définitif», qui prévoit la création de quatre nouveaux quartiers durables plus petits et, surtout, répartis entre les zones sud et nord de la ville ainsi que l’aménagement d’un nouveau parc public à la Blécherette. Pour le nord, le stade la Pontaise doit subsister, estiment les auteurs de l’étude. Si toutefois ce dernier point devait se révéler impossible, les initiants demandent alors la reconstruction d’un stade mixte (foot-athlétisme) sur le plateau de la Blécherette.
Vote l’année prochaine

Pratiquement, initiants et municipalité devraient donc en découdre devant les urnes dans le courant de l’année prochaine. Ce sera sans doute le projet Métamorphose officiel, face à l’initiative qui demande le maintien des deux stades au nord.

Sur le fond, les initiants donnent une véritable leçon de démarche participative aux autorités lausannoises en sondant, parfois à plusieurs reprises, les associations du quartier concerné par Métamorphose. La Municipalité de Lausanne ne manque pourtant jamais une occasion de vanter la démarche participative qu’elle a mise en place… après avoir présenté son projet.

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